Street view ner la célèbre place de la Bourse pendant la matinée dans la ville de Bordeaux, France
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Euratlantique : le nouveau cœur battant de l’économie bordelaise

Sur plus de 730 hectares, l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique transforme le sud de la métropole en un pôle urbain majeur. Ce vaste chantier vise la construction de 600 000 m² de bureaux et 46 000 m² de locaux d’activités. Plus de 230 entreprises y sont déjà implantées.

Un projet d’intérêt national pour repenser le sud bordelais

L’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique figure parmi les plus vastes de France. L’État a confié sa mise en œuvre à l’Établissement Public d’Aménagement (EPA) Bordeaux Euratlantique. Sa mission : coordonner la transformation de 730 hectares répartis entre Bordeaux, Bègles et Floirac.

 

Le projet s’articule autour de la gare Bordeaux Saint-Jean, devenue un pôle métropolitain depuis l’arrivée de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux. Autour de cet axe, d’anciennes zones ferroviaires et industrielles sont reconverties en quartiers mixtes.

Les secteurs concernés par la mutation en cours

La ZAC Saint-Jean Belcier, le secteur Amédée Saint-Germain et le quartier Armagnac concentrent cette mutation. Connectés au tramway, aux lignes de bus express et au réseau express vélo, ces territoires redonnent vie au sud de la ville. L’urbanisme privilégie la densification et la proximité pour limiter les déplacements et l’étalement périurbain.

 

Plus de 220 000 m² de bureaux ont déjà été livrés, occupés par plus de 230 entreprises. À terme, 600 000 m² d’espaces tertiaires et près de 50 000 m² de locaux d’activités doivent compléter l’offre.

 

Les projets s’appuient sur des sites emblématiques. À Bègles, la Cité Numérique accueille les entreprises de la French Tech et de l’économie digitale. À Bordeaux, les quartiers Armagnac et Amédée Saint-Germain concentrent de nouveaux immeubles de bureaux à proximité immédiate de la gare.

Une conception fondée sur la réutilisation du foncier

L’opération s’appuie sur la transformation de fonciers déjà artificialisés plutôt que sur l’extension urbaine. Selon l’EPA Bordeaux Euratlantique, plus de 260 hectares d’artificialisation ont ainsi été évités.

 

Cette stratégie limite l’empreinte carbone tout en rapprochant les logements, les emplois et les services. Chaque quartier intègre une part d’espaces naturels en pleine terre et un réseau de mobilité douce.

La nature au centre de la trame urbaine

La place de la nature guide la conception de l’ensemble des quartiers. Le jardin de l’Ars, le parc Descas ou le futur parc Eiffel sur la rive droite s’inscrivent dans un réseau continu de liaisons piétonnes et cyclables. Le tout connecté au réseau express vélo de plus de 250 km et aux lignes de bus express de la métropole.

 

Les déplacements motorisés sont considérablement réduits sur le périmètre de l’opération. Un habitant d’Euratlantique parcourt en moyenne 4 km par jour en voiture, contre 9,5 km dans le reste de la métropole.

Une nouvelle offre tertiaire sur le secteur de la gare

Autour de la gare Saint-Jean, les immeubles tertiaires de dernière génération se multiplient. Ces bâtiments, conçus pour un usage flexible, accueillent aussi bien des sièges régionaux que des entreprises locales en croissance.

 

Les quartiers Armagnac et Amédée Saint-Germain regroupent les principales surfaces de bureaux. Leur proximité immédiate avec les transports et les services métropolitains facilite l’installation des entreprises. Les loyers y restent maîtrisés, ce qui renforce l’attractivité face aux grandes métropoles nationales.

 

La mixité fonctionnelle est encouragée. Autrement dit, les bureaux, les commerces, les logements et les équipements publics cohabitent dans un même tissu urbain. Cette approche favorise la vitalité des quartiers et sécurise les investissements à long terme.

Des opportunités pour les entreprises locales

La montée en puissance d’Euratlantique ouvre de nouvelles perspectives pour les PME et les acteurs de l’économie régionale. Les programmes immobiliers proposent des surfaces variées, du plateau tertiaire au local d’activité de petite taille. Cette diversité facilite l’accueil d’entreprises issues des secteurs numérique, logistique ou de services.

 

Les espaces commerciaux du parvis Corto Maltese, de la place des Citernes ou du quartier Belvédère participent à l’équilibre entre activité économique et vie urbaine. La desserte multimodale et la proximité des grands axes métropolitains simplifient les implantations.

 

Le développement d’Euratlantique stimule ainsi tout le marché professionnel bordelais.

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